Waterloo sur mesure pour Charles-Antoine Gosselin

La série «Dans la bulle» de la Maison de la culture de Waterloo semble être conçue sur mesure pour l’auteur-compositeur-interprète Charles-Antoine Gosselin qui voulait à tout prix en faire partie! Ce rendez-vous aura lieu ce samedi 28 janvier et c’est à se demander qui de l’artiste où des fans ont le plus hâte d’y être…

«Ça me fait triper cette formule-là. C’est exactement ça que je veux faire créer une bulle, être en contact direct avec le public. En plus à Waterloo, le monde est vraiment cool et très à l’écoute», mentionne celui qui connaît très bien la salle pour y avoir pratiqué et joué avec son groupe Harvest Breed.

La formation ayant décidé de prendre une pause, le chanteur s’est lancé dans un projet solo francophone. On a d’ailleurs pu assister à l’une des premières étapes de la démarche lors de sa participation comme demi-finaliste au Festival international de la chanson en 2015.

Comment vit-il ce nouveau départ jusqu’ici? «C’est plus facile que je m’attendais. Je reçois une réponse hyper positive partout où je vais. Les spectacles sont plus faciles à vendre que je pensais. Je suis super content, on dirait que tout est naturel», répond celui qui a remporté la bourse Sirius XM du plus récent Festival de Petite-Vallée.

Son année a aussi été marquée par plusieurs premières parties et plateaux doubles avec les Sœurs Boulay, Safia Nolin, Tire le coyote et Willows pour ne nommer que ceux-là.

Une bonne trentaine de spectacles qui lui ont permis de développer un nouveau public. «Étrangement, c’est surtout du nouveau monde. Ce ne sont pas nécessairement des fans de Harvest Breed qui viennent me voir. Il y a surtout des gens de tous les âges et je suis un peu surpris de ça», observe-t-il.

«Je pense que les jeunes reconnaissent le folk du moment et les plus vieux retrouvent la nostalgie des années ’70», croit le musicien qui compose dans le calme de sa maison de Ste-Anne-des-Lacs dans les Laurentides.

Un album… en mars?

Bleu Soleil, le premier album signé Charles-Antoine Gosselin pourrait arriver dans nos oreilles aussi tôt qu’en mars… «Dans le meilleur des mondes!», insiste l’artiste qui a tout produit de façon indépendante à 100%.

«On met les dernières retouches avant de faire le mastering», nous a-t-il confié en début de semaine. Le projet a été co-réalisé avec l’aide d’André Papnicolaou. Il s’est aussi offert le luxe de deux des musiciens les plus en demande du Québec en Philippe Brault (basse) et José Major (percussions). On devrait aussi y entendre des cuivres et la voix de son frère Marc-André.

Le ton de Bleu Soleil s’annonce «très introspectif». «Ça parle de transition… La transition de mon band à mon projet solo est la plus évidente, mais il y a aussi d’autres transitions dans ma vie comme de quitter la ville pour la campagne. Ça parle de contrastes», décrit Gosselin.

Et si vous vous posez la question… «Bleu soleil, c’est l’heure du matin où le soleil se lève quand le ciel est encore bleu foncé».

Dans la bulle de… Charles-Antoine Gosselin, ce samedi 28 janvier, à 20h, à la Maison de la culture de Waterloo.

Ugo