Matières résiduelles: la population sera consultée en janvier

ENVIRONNEMENT. La MRC de la Haute-Yamaska se penche depuis une douzaine d’années sur la gestion des matières résiduelles générées par les citoyens, commerces, industries et institutions de son territoire. Un nouveau plan d’action pour diminuer le gaspillage de ces ressources doit être adopté aux cinq ans.

La réalisation du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) est un travail de longue haleine, qui met à contribution de nombreux intervenants.

En Haute-Yamaska, l’exercice a débuté en 2014 et s’est poursuivi de façon plus marquée en 2015 avec la consultation de divers intervenants, l’élaboration d’un portrait global de la situation et la rédaction de la première version d’un plan d’action.

«Comme le ministère de l’Environnement nous demande, depuis deux ou trois ans, de produire un rapport d’avancement le 31 juin de chaque année, on avait déjà une partie du travail de fait. Le versement des compensations pour la collecte sélective est maintenant conditionnel à la production de ce rapport», signale Karine Denis, directrice du service des matières résiduelles à la MRC de la Haute-Yamaska.

Calendrier de travail

La version préliminaire du PGMR est presque complétée et devrait être adoptée d’ici la fin octobre par le conseil des maires de la Haute-Yamaska, avant d’être soumise à l’attention de la population.

«La MRC tiendra deux soirées de consultation publique, en janvier prochain, à Granby et à Waterloo, afin de bonifier son projet», précise Mme Denis.

Les citoyens, groupes et organismes auront également la possibilité d’acheminer un mémoire aux autorités compétentes. La  MRC produira ensuite un rapport synthèse des interventions du public qui sera intégré à la version préliminaire du PGMR. Le tout sera acheminé au ministère de l’Environnement pour étude.

Le ministère disposera alors de 60 jours pour étudier le document et demander des précisions additionnelles.

La version finale du PGMR devrait être adoptée par voie de règlement, dès son approbation par le ministère, avant d’entrer en vigueur le 1er janvier 2017.