Granby: une tournée à pied pour veiller sur le centre-ville
FAITS DIVERS. Des patrouilles à pied pour simplifier les échanges avec les commerçants et la population en général. Depuis les derniers jours, des agents du Service de police de Granby se font plus visibles au centre-ville de Granby. Une opération de routine qui s’accentue avec le temps des Fêtes.
Si les rondes de courtoisie dans les commerces et les discussions à bâton rompu avec monsieur et madame tout le monde font partie du trajet des policiers attitrés à la patrouille à pied, ces derniers sont aussi appelés à intervenir dans d’autres circonstances. Consommation de cannabis sur la voie publique, piéton surpris à traverser au mauvais endroit, individu indésirable à l’intérieur d’un commerce, personne en situation d’itinérance ayant besoin d’aide. Des scénarios qui reviennent régulièrement au cours d’une tournée au centre-ville. L’auteur de ses lignes l’a constaté aux côtés de l’agent François Fortier lors d’une patrouille pédestre, jeudi dernier.
«Les gens nous arrêtent et nous posent plein de questions. Je fais toujours mes visites de commerces et je parle avec deux, trois commerçants. C’est une façon pour nous de les rassurer et de les sécuriser», confie l’agent Fortier.
La rue Principale et ses artères adjacentes, les stationnements du centre-ville, les arrière-boutiques, les institutions bancaires, les établissements licenciés font, entre autres, partie de la session de marche des patrouilleurs.
Arrivé à l’angle de la Principale et Dufferin, l’agent Fortier remarque une piétonne qui traverse l’intersection en diagonale; une pratique interdite, selon le Code de sécurité routière. «Bonjour Madame, on ne traverse pas en diagonale. Vous n’avez pas le droit», rappelle le policier à la citoyenne fautive. «Ça l’air que oui», réplique la dame. «C’est la police qui vous le dit», répond le patrouilleur à son tour.
Porter assistance
Avec le retour de l’hiver, la situation des itinérants qui se cherchent un coin pour se réchauffer est plus fréquente. Une problématique à laquelle fait face le policier quotidiennement. Une contravention ou du soutien à la personne? «C’est du cas par cas et généralement, on leur demande de circuler», fait remarquer l’agent Fortier. Dans certains cas, il arrive même que les policiers tentent de leur trouver un gîte pour la nuit.
Deuxième arrêt de notre tournée: un dépanneur de la rue Principale. Le propriétaire des lieux salue l’agent dès son entrée dans le commerce. Un brin de jasette des plus appréciés.
«On aime bien les voir (les policiers). Ça fait une belle présence au centre-ville et ça nous rapproche d’eux», a déclaré Chady Mady, du Dépanneur S en ciel.
Par la suite, direction Cégep de Granby. Rien de spécial à signaler. De retour sur la rue Principale, une dame se promène avec deux chiens constate le policier. Heureusement, les bêtes sont en laisse et respectent ainsi la réglementation municipale.
Appelé également à patrouiller aux Galeries de Granby, l’agent Fortier avoue que ce secteur est bien différent du centre-ville. «Au Walmart et aux Galeries, c’est une autre affaire. Il y a beaucoup de vols à l’étalage.»
De jour comme de nuit, une attention particulière est portée au centre-ville par les policiers du Service de police de Granby. «Une patrouille tranquille, c’est ce qu’on veut comme on a eu cet après-midi (12 décembre). On a principalement vu des piétons qui n’ont pas respecté les traverses piétonnières. Rien de majeur. C’est ce qu’on aime», conclut l’agent François Fortier.