Adam Sandler et Michael Jordan

CHORNIQUE. Je vous écris ma première chronique de l’année 2024 en direct de Moncton où aura lieu, ce soir, le Match des meilleurs espoirs de la Ligue canadienne de hockey.

Chronique Gérant d’estrade avec Raphaël Doucet

La Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ)  oui, le nom a changé y a six représentants, soit les attaquants Maxim Massé, Raoul Boilard, Eriks Mateiko et Alexandre Blais, de même que les défenseurs Spencer Gill et Tomas Lavoie.

Blais a été ajouté lundi soir, pour remplacer un blessé, mais les cinq autres, on les a passés en entrevue lundi après-midi.

On leur a posé des questions «hockey», mais aussi d’autres à « éponse rapide» traitant de tout et de rien. Pour qu’ils s’amusent et qu’on en apprenne davantage sur eux.

Deux surprises: plusieurs ont Adam Sandler comme acteur préféré et Michael Jordan comme athlète préféré à l’extérieur du hockey.

Sandler, c’est pourtant pas mal plus un acteur pour les «jeunes» de ma génération (35 ans et plus) que pour des ados de 17 ou 18 ans. Mais ça prouve à quel point des films comme Happy Gilmore, Billy Madison, Le Porteur d’eau et Drôle de père sont drôles et indémodables. Sandler continue de rouler sa bosse, notamment avec son partenariat sur Netflix, mais on s’entend que ses meilleures années sont derrière lui.

Jordan, lui, a pris sa retraite en 2003, alors que 90 % des joueurs de la LHJMQ n’étaient même pas encore nés! Mais la série documentaire The Last Dance a marqué les joueurs à qui on a parlé lundi.

«Son état d’esprit, son désir d’être le meilleur à chaque jour, ça m’a marqué. C’est inspirant», nous a dit Raoul Boilard.

Un autre exemple de l’importance du cinéma et de la télévision dans la culture populaire. Et pourtant, quand les gouvernements doivent couper, ils coupent très souvent dans la culture et dans le sport, alors que les deux sont ultra importants pour bâtir une société avec une bonne santé mentale et physique.

Le fait que des jeunes de 17-18 ans tripent sur Adam Sandler et Michael Jordan démontre, une fois de plus, à quel point faire de la bonne télé est important. Il faut donner à nos artisans les moyens d’en faire.

À bon entendeur, salut.