Défi EnBarque: la relève répond présente

COMMUNAUTÉ. Ce n’est certainement pas des bourrasques de vent et un temps frisquet qui allaient ralentir les ardeurs des 600 quelques jeunes inscrits au volet Relève du Défi EnBarque présenté depuis ce matin sur les eaux du lac Boivin. Et ils avaient de quoi à être fiers lorsque le porte-parole de l’événement, l’animateur Jean-Philippe Dion, a dévoilé un chèque arborant un montant de 75 413 $ suscitant une vague d’applaudissements.

Depuis 9h ce matin, pas moins d’une trentaine d’équipes provenant d’écoles secondaires de la région se donnent à fond pour la cause de la santé mentale. Grâce à leur implication, c’est plus de 75 000 $ qui vont être consacrés à des projets dédiés aux ados initiés par la Fondation du Centre hospitalier de Granby (CHG).

«C’est 32 équipes multipliées par 21 pagayeurs, c’est 672 jeunes qui portent la cause haut et fort. Au-delà du montant amassé, aujourd’hui, ce qui me touche profondément, c’est de voir ces jeunes qui s’investissent pour faire tomber les tabous et s’assurer que la santé mentale fasse partie d’une santé globale», a déclaré la directrice de la Fondation du CHG, Suzanne Surette. 

«Ils n’ont pas idée à quel point ils sont puissants. Ils ont tous les outils pour changer le monde et le mettre à leur image», a ajouté Mme Surette.

Convaincu de la pertinence de pagayer pour la santé mentale, Jean-Philippe Dion fut encore une fois soulevé par l’énergie dégagée par les jeunes pagayeurs. «Des jeunes de la place qui ont réussi à aller chercher cet argent-là. C’est plus de 20 000 $ par rapport à l’an passé. Plus de 75 000 $, c’est énorme», a indiqué l’animateur et producteur.

«Je trouve ça surtout beau de voir que les jeunes sont sensibles à la santé mentale. Moi, à mon époque, si tu m’avais dit qu’on organise une journée pour amasser de l’argent pour la santé mentale, personne n’y serait allé. Aujourd’hui, les jeunes comprennent que c’est leur réalité à eux autres aussi», a souligné le porte-parole de la 11e édition du Défi EnBarque.

Présente sur place pour encourager les jeunes, l’humoriste Rosalie Vaillancourt a d’ailleurs eu droit à son initiation en bateau-dragon au cours de la matinée.

«Aujourd’hui, je laisse ma place à Rosalie. Aujourd’hui, c’est ma journée PR. Mais demain, je serai le pagayeur ou le tambourineur de service». Oui, Jean-Philippe Dion a le Défi EnBarque tatoué sur le coeur. «Moi, je l’ai dit à la Fondation…il va falloir qu’ils mettent dehors pour que je ne sois plus le porte-parole.»

En dépit de la houle sur l’eau en raison des vents importants, tout se passait rondement dans les coulisses du Défi EnBarque au moment du passage du GranbyExpress au parc Daniel-Johnson.