La LHJMQ et l’importance de l’école

CHRONIQUE. Il y a un mois, je faisais mes débuts à la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) oui, ça a changé de nom  en tant que directeur des communications. Et depuis, ça me frappe à quel point les joueurs qui évoluent dans notre ligue sont jeunes!

Chronique Gérant d’estrade avec Raphaël Doucet

Les plus talentueux arrivent dans notre circuit à 16 ans, soit en 5e secondaire. Certains, dépendant de leur date de naissance et de leur parcours scolaire, peuvent même être encore en 4e secondaire! Repensez à où vous en étiez, dans votre tête et dans votre vie, en 5e secondaire…

On demande à ces jeunes de se garder en grande forme, de faire de leur mieux lors des entraînements et lors des 68 matchs du calendrier régulier et, aussi et surtout, de passer tous leurs cours, qu’ils soient offerts en personne ou en ligne.

C’est beaucoup, beaucoup demandé à des jeunes âgés entre 16 et 20 ans. Heureusement, -ceux-ci sont mieux encadrés que jamais. Et je ne fais pas ici un publireportage pour la LHJMQ.

C’est seulement que depuis mon entrée en poste, je vois les gens travailler (fort !) dans les bureaux de la ligue et je peux vous dire une chose, contrairement à ce qui était véhiculé il y a 5-10-15 ans, l’école est très importante aux yeux des dirigeants du circuit.

Chaque équipe a son conseiller pédagogique, qui travaille de pair avec les écoles pour que les -étudiants-athlètes puissent combiner le hockey et l’école le mieux possible.

Avant mon entrée en poste, si vous m’aviez demandé dans quelle ligue je préférerais envoyer mes enfants plus tard: la NCAA ou la LHJMQ? Je vous aurais répondu la NCAA, sans hésiter.

Je voyais la LHJMQ comme une mini ligue professionnAelle, où le hockey était plus important que tout et où les joueurs étaient soumis à des horaires de fou (68 matchs!).

Aujourd’hui, je n’hésiterais pas une seconde à envoyer mes trois gars dans la LHJMQ. Je saurais qu’ils seraient bien encadrés et bien pris en charge. Et qu’aux yeux de leurs équipes, leurs résultats sur les bancs d’école seraient tout aussi importants que ceux sur la glace.