L’Alcôve Espace Créatif: un nouveau havre de créativité en ville

COMMUNAUTÉ. Créé par la Granbyenne d’adoption et jeune entrepreneure, Émilie Bournival, L’Alcôve Espace Créatif, situé dans les locaux de la mythique Imperial Tobacco, aspire à devenir une plateforme incontournable pour les créateurs de tous horizons.

Après son installation à Granby à l’été 2023, Émilie, Montréalaise d’origine et diplômée en marketing, a rapidement identifié un créneau peu exploité dans la région. «Souvent, dans mon travail avec les médias sociaux, les clients font affaire avec ce genre de studio locatif, il y en a beaucoup à Montréal, mais je n’en ai pas vu dans les-Cantons-de-l’Est, alors je me suis dit que c’était un marché à explorer», explique Émilie Bournival.

Le choix de l’emplacement n’est pas moins stratégique : l’ancien bâtiment de l’Imperial -Tobacco à -Granby a tout de suite retenu l’attention de la jeune femme, notamment pour son côté industriel. « -Depuis que je suis arrivée à -Granby, j’ai toujours été intriguée par cet établissement. En visitant, j’ai vraiment eu un coup de cœur, parce que quand je visualisais mon projet, je voulais un espace fait sur le long avec des toilettes et une cuisine. Les étoiles étaient vraiment alignées », -confie-t-elle.

Initialement envisagé comme studio photo, le projet a vite évolué vers un concept plus large. L’Alcôve est désormais un espace multifonctionnel pouvant accueillir divers événements, de l’exposition artistique au spectacle intimiste, en passant par des ateliers culinaires et des réceptions privées comme des baby showers. «C’est sûr qu’il y a des restrictions et certains domaines qu’on ne veut pas toucher. Mais je ne souhaite pas limiter l’utilisation de l’espace aux seuls photographes ou influenceurs. Si une pâtissière ou une artisane souhaite y organiser un atelier ou une présentation, elle est tout autant la bienvenue», souligne la spécialiste des réseaux sociaux.

Par ailleurs, l’espace est conçu pour être partiellement modulable. «L’idée est que chacun puisse personnaliser l’espace à son goût», ajoute la locataire des lieux.

Un deuxième chez-soi

L’inspiration pour le nom «L’Alcôve» remonte à une période antérieure de la vie d’Émilie, lorsqu’elle vendait des bijoux, parfois exposés dans un meuble à alcôves, donnant un sens particulier et intime à ce choix. «Le concept d’alcôve, qui évoque un espace intime et accueillant, résonnait parfaitement avec ce que je visualisais pour ce lieu, surtout avec les portes en forme d’arche», explique-t-elle.

Avec l’ambition de faire de L’Alcôve un «deuxième chez-soi » pour ses visiteurs, Émilie envisage d’organiser divers ateliers pour stimuler la créativité et encourager les interactions sociales, particulièrement précieuses dans une société où tisser des liens peut devenir un défi. «Les gens vont pouvoir découvrir de nouvelles passions dans un cadre un peu plus intime. Ça va peut-être les pousser à se connecter davantage et à se constituer un réseau», projette la stratège en marketing.

Déterminée à promouvoir les talents locaux, la jeune entrepreneure prévoit de collaborer avec des artisans et des créateurs de Granby pour enrichir l’offre de L’Alcôve. «C’est important pour moi d’encourager les acteurs locaux et de partager leurs passions avec un plus large public», conclut-elle.