Marco Sorel: l’homme qui croit aux Inouk ou…à L’Indigo

SPORTS. SPORTS.. Alors que la plupart d’entre nous profitent du retour du beau temps et du printemps, d’autres préparent leur prochain automne. Parmi eux, Marco Sorel. Passionné de hockey, le résident de Roxton Pond travaille en coulisses pour planifier la 19e saison des saisons des Inouk ou plutôt de L’Indigo du Cégep de Granby au sein de la LHJAAAQ. Entrevue avec le nouveau propriétaire de l’équipe.

Malgré leur élimination rapide en trois parties face à Valleyfield, les Inouk ont continué à faire parler d’eux lorsque les copropriétaires Rémi Robert, Robert Crawford et Ian Matthews ont décidé de faire un trait sur leur association avec la Ligue en mettant l’équipe en vente. Un autre chapitre qui s’ajoute à la pittoresque histoire du club qui n’a pas toujours fait parler de lui pour les bonnes raisons ces dernières années.

Qu’à cela ne tienne. Marco -Sorel, qui gravite dans les parages des Inouk depuis les deux dernières saisons, se dit prêt à relancer la formation granbyenne à partir d’une page blanche. L’heure n’est pas encore à la victoire, car la transaction doit être approuvée par le bureau des gouverneurs, mais le principal intéressé est confiant pour la suite des choses. D’entrée de jeu, le militaire à la retraite confirme ne pas se lancer seul dans cette aventure au junior AAA. Son frère et d’autres partenaires vont participer aux activités de L’Indigo (le nouveau nom à compter de la saison 20242025), confie-t-il.

Et comment se retrouve-t-on dans le giron des Inouk? «À ma retraite des Forces armées canadiennes, j’ai fait des études en gestion du sport et au cours de mon parcours, j’ai rencontré David Crowdis (ex-DG des Inouk). Je suis arrivé par la suite avec l’équipe juste pour l’aider au niveau des statistiques. Et la saison suivante (2022-2023), il m’a demandé devenir le trainer des Inouk», raconte Marco Sorel.

Au fil des matchs et des rencontres, l’homme se découvre un nouvel intérêt marqué pour le hockey junior, le circuit Figsby et les Inouk au point d’informer Rémi Robert de son désir d’intégrer le consortium d’actionnaires. Et on connaît la suite. «Je me suis servi de la dernière saison pour voir si j’avais le goût d’acheter les Inouk», admet-il.

Plus près de la communauté

Après avoir connu de bonnes soirées au guichet, les -Inouk ont peiné à attirer 250-300 spectateurs par rencontre dans les dernières saisons. Un constat qui n’échappe pas au nouveau propriétaire qui souhaite se rapprocher de la communauté et du hockey mineur. Accès gratuit aux jeunes hockeyeurs qui se pointent à l’aréna avec leur chandail, prix des billets réduit pour les cégépiens et les personnes âgées, implication communautaire. Le sac à idées de Marco Sorel semble bien rempli lorsqu’on l’écoute parler de L’Indigo.

En achetant la concession, Marco -Sorel s’est mis en tête de reconquérir le coeur des amateurs de hockey d’ici et des environs, dont certains sont tombés en adoration avec les Bisons de la LHSAAAQ. Oui, L’Indigo aura une grosse pente à remonter alors que le public semble avoir un grand penchant pour le hockey sénior.

«Je sais très bien que je vais devoir me débattre pour vendre le produit, mais je vis très bien avec ça. Je veux mettre les joueurs à l’avant-plan (…). Mon objectif principal, c’est d’éduquer les jeunes de notre équipe», mentionne-t-il.

Premières décisions

Le deuxième étage chez L’Indigo sera par ailleurs occupé par Marco Sorel à titre de directeur général et de directeur des opérations. Pour l’aider dans ses fonctions, il sera appuyé par le recruteur-chef Vincent Lévesque. Ce dernier agit également comme dépisteur pour le compte des Saguenéens de Chicoutimi (LHJMQ). Derrière le banc, Scott Colosimo sera de retour, assure-t-on.