Patricia Simard, une femme de tête inspirée par le tennis

PERSONNALITÉ. De l’usine de la rue Principale à la direction des Championnats Banque Nationale de tennis de Granby. La toute première représentante de la gent féminine à orchestrer l’important tournoi en a abattu de l’ouvrage dans les derniers mois. Pour Patricia Simard, l’année 2023 aura été marquante sur le plan personnel et professionnel à tous les points de vue. Un bel accomplissement pour cette Granbyenne qui ne connaissait que dalle en tennis avant son arrivée au Tennis Saint-Luc. Portrait de notre personnalité féminine.

Patricia Simard aime son sport et l’organisation qu’elle représente. Oui, la nouvelle DG du Challenger (pour les anciens!!!) ou des Championnats Banque Nationale de tennis de Granby remercie la vie. Bien que ce nouveau défi professionnel lui en fasse vivre de toutes les couleurs, la Granbyenne de 45 ans ne se plaint pas. Les 12 derniers mois ont été des plus enrichissants, assure-t-elle.

«Après le tournoi de la WTA (en 2022), j’en avais parlé à M. Faucher (Alain de son prénom) de l’importance d’avoir dès maintenant une direction générale et une permanence. Ça nous prenait une personne à qui se référer au besoin.» «C’est resté sur la glace et en avril, Tennis Canada a manifesté le souhait de voir arriver une personne responsable du tournoi (…). On m’a appelé et j’ai dit oui tout de suite», raconte Patricia Simard.

Une grosse commande pour celle qui passait de coordonnatrice des communications à chef d’orchestre de l’un des plus importants tournois Challenger au pays. Un beau pas en avant pour celle qui foule les terrains de tennis pour la première fois en 2018 lors d’un stage d’études en technique de tourisme. 

Un autre appel de Tennis Canada

Épatée par le dévouement de la centaine de bénévoles qui consacrent des centaines d’heures au tournoi, la nouvelle gestionnaire dirige la première édition des Championnats sous sa gouverne d’une main de maître en en juillet dernier.

Un premier accomplissement qui ne passe pas inaperçu auprès des autorités de Tennis Canada qui sondent son intérêt à prendre le flambeau du Challenger Banque Nationale de Drummondville présenté à la mi-novembre. 

«Richard Quirion (directeur des Championnats Banque Nationale) m’est arrivé à la fin septembre avec le tournoi de Drummondville. Ç’a été la cerise sur le sundae», image notre personnalité féminine de l’année. «Richard m’a dit tout simplement…..Drummond se cherche une direction générale et j’ai pensé à toi.» Vingt-quatre heures plus tard, le dossier était réglé. Du 13 au 19 novembre dernier, la quarantenaire se retrouve donc avec les clés du tournoi en plus d’avoir carte blanche. 

«À Drummondville, j’ai appris plein de nouvelles choses qui va m’aider à mieux préparer le tournoi de Granby», confie-t-elle.

Et comme elle l’a fait à Granby cet été avec le soutien des bénévoles, le tournoi automnal de Drummondville a été une réussite. Une autre étoile à ajouter à son parcours dans le monde de l’événementiel. «Tu as tout le temps un doute sur toi-même, tu te questionnes, mais les bons commentaires de Tennis Canada et des bénévoles, ça me nourrit beaucoup.»

La prochaine année

Avec deux tournois à guichet fermé couronnés de succès et un bilan élogieux après une seule année à la direction générale, Patricia Simard ne pouvait demander mieux. On peut d’ores et déjà confirmer qu’elle sera de retour à la barre des organisations de Granby et de Drummondville en 2024. Oui, elle carbure à l’adrénaline et aux défis sur le terrain.

Et alors que l’hiver s’installe tranquillement, la Granbyenne travaille déjà sur la planification de la prochaine cuvée des Championnats Banque Nationale de Granby. Budget établi, ententes avec les fournisseurs, mise à niveau du site, lancement prochain de la vente de billets. La machine du Challenger est bien huilée même à cette période de l’année.

Entre deux questions, la DG s’est même permise de nous glisser deux primeurs en vue de l’édition 2024: l’ajout d’estrades sur le terrain 4 et l’arrivée des sessions de jour et de soir. Deux dossiers à suivre.

Pour la prochaine année, qu’est-ce qu’on peut souhaiter à une femme à l’agenda bien rempli? «Je me souhaite un copier-coller de l’année 2023. Je veux tranquillement amener les deux tournois à un autre niveau un petit pas à la fois. Sur le plan personnel, je veux juste être heureuse», conclut-elle.