Un fonds de 900 000 $ pour soutenir les PME de la région

ÉCONOMIE. Quatre ministres du gouvernement Legault étaient de passage à Granby pour annoncer la mise en place du Fonds local de solidarité (FLS) en Haute-Yamaska, qui prévoit notamment une enveloppe de 900 000 $ pour encourager le développement des entreprises dans la région de la MRC de La Haute-Yamaska.

Le FLS a pour objectif d’accélérer la réalisation de projets de démarrage, d’expansion et d’acquisition d’entreprises sur le territoire de la MRC. Sa création s’est concrétisée grâce à la participation financière de plusieurs partenaires, notamment la société en commandite Fonds locaux de solidarité FTQ, qui a investi un montant variable de 750 000 $, la Fédération québécoise des municipalités, avec une contribution de 100 000 $, ainsi que la MRC de La Haute-Yamaska, qui a versé une somme de 50 000 $.

 

« Notre région regorge d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Pour faciliter leur démarrage et encourager leur essor, nous mettons à leur disposition des mesures qui favorisent leur progression. L’établissement d’un fonds local de solidarité dans la MRC de La Haute-Yamaska envoie donc un message positif à nos entrepreneurs », a mentionné François Bonnardel, député de Granby, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie.

 

Le FLS se veut un outil supplémentaire pour financer les projets des entreprises de la région de Haute-Yamaska. Il offre aux entrepreneurs la possibilité d’accéder à diverses sources de financement, notamment des prêts conventionnels auprès d’institutions financières, des subventions, des mises de fonds ou d’autres formes de capital d’appoint. Le montant maximal d’investissement qu’une entreprise peut recevoir du FLS s’élève à 100 000 $.

 

« On a eu beaucoup d’investissements concernant de grandes entreprises, mais on n’a pas oublié nos PME. Le FLS est un outil de développement économique régional tellement important et qui se combine avec un autre programme qu’on a, le Fonds local d’investissement. Ensemble, ces deux aides permettent aux entreprises d’aller chercher un financement qui peut atteindre 250 000 $. Ce n’est pas rien lorsqu’on est en démarrage, en repreneuriat ou lorsqu’on investit une somme importante pour acheter des équipements », a indiqué Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie.

Une prise de décision locale

D’après les représentants gouvernementaux, la force du FLS est de permettre des prises de décisions locales concernant le financement, c’est-à-dire par des individus issus de différents milieux dans la région et qui connaissent bien la dynamique économique locale. Dans la MRC, c’est Entrepreneuriat Haute-Yamaska qui va chapeauter ce fonds de solidarité, analyser les différentes demandes avant de faire les recommandations au Comité d’investissement commun.

 

« Ce partenariat nous permet de soutenir encore davantage nos entreprises qui sont à la source de l’essor économique de notre région et, ainsi, d’offrir et de maintenir des emplois de qualité dans notre communauté. Le FLS s’ajoute à notre Fonds local d’investissement, ce qui nous permet maintenant d’offrir des prêts allant jusqu’à 250 000 $ par projet. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour nos entrepreneurs et notre économie », a déclaré Paul Sarrazin, préfet de la MRC de La Haute-Yamaska et représentant de la FQM.

 

La première réunion du Comité d’investissement commun aura lieu dans les prochains jours afin de définir les modalités et les objectifs de ce fonds. D’après Patrick Saint-Laurent, directeur général de Granby Industriel et membre du comité, la porte ne sera fermée à aucun type d’entrepreneurs ou d’entreprises.

 

« Nous aurons notre réunion de comité bientôt, et là, nous pourrons peut-être identifier ensemble quels sont les prospects ou les cibles premières que nous allons viser. Mais au départ et avant tout, ce sont les entreprises qui ont des besoins qui vont venir nous voir (…). Pour y accéder, il faudra notamment démontrer la capacité de réussite du projet, et également prouver la capacité de rembourser. Parce que quand on fait un emprunt, on doit être en mesure de voir si les fonds générés vont pouvoir suffire à rembourser les prêts », a expliqué M. Saint-Laurent.