Un retour aux sources pour Karine Denis
COMMUNAUTÉ. Après une absence de quelques années, -Karine -Denis revient à la MRC de La Haute-Yamaska en tant que directrice de la gestion des matières résiduelles (GMR). La gestionnaire, qui avait quitté son poste en 2019 pour des raisons personnelles, retrouve ses premières amours avec une passion renouvelée et une vision claire pour l’avenir.
«Je regardais toujours de loin la MRC, et je me tenais informée sur ce qui se passait là-bas. Je pense que j’avais encore la MRC tatouée sur le cœur», confie-t-elle. «J’avais envie de retrouver la dynamique qui est propre à la MRC. C’est un beau milieu de travail, et en tant qu’employée, ce qui m’a motivé, c’est la grande concertation que nous avons ici, particulièrement au niveau de l’environnement», ajoute la titulaire d’un baccalauréat en biologie, concentration écologie et d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke.
La MRC de La Haute-Yamaska, comme toutes les MRC, a l’obligation de se doter d’un plan de gestion des matières résiduelles. Dans ce cadre, le rôle de Mme Denis sera important pour chapeauter les projets relatifs à ce volet et mettre en œuvre ce plan ambitieux. Elle sera également plus impliquée dans la gestion des écocentres, travaillant de concert avec le directeur des écocentres de Granby et de Waterloo. «L’intention est d’assurer une certaine continuité. C’est un poste important (DG des écocentres), donc quand il y a des départs ou des absences, l’organisme qui gère les écocentres se trouvait sans direction», explique Karine Denis.
Pour la nouvelle directrice GMR, innover est essentiel, surtout dans un contexte où les marges de manœuvre financières sont réduites. «On essaie de respecter la capacité de payer des gens et des entreprises, mais il faut se réinventer pour continuer de maintenir les services tels qu’ils sont, continuer de les utiliser et implanter de nouvelles mesures».
Poursuite des efforts en -GMR
Actuellement, ses efforts se concentrent sur la continuité des actions, notamment l’élargissement des collectes des matières organiques à l’ensemble des institutions, commerces et industries (ICI). «Il y a une première phase qui a été faite au printemps, ça implique beaucoup d’accompagnement dans le déploiement. En plus de la deuxième phase qui s’en vient à l’automne, on est aussi en préparation parce que dès l’année prochaine, on élargit la même collecte à tous les immeubles de sept logements et plus », fait savoir la principale intéressée.
La gestion des écocentres représente également un défi majeur. « C’est un service qui a un franc succès et c’est de trouver des façons de garder cet intérêt et de maintenir le service intéressant, malgré l’achalandage en croissance. On doit redoubler d’efforts pour être en mesure d’accueillir tout ce beau monde-là, et on fait face également au tonnage qui est de plus en plus élevé ».
Un autre enjeu à surveiller est la gestion des résidus de construction, qui constitue une partie importante du tonnage. « C’est un secteur où nous allons devoir mettre beaucoup d’efforts. Environ 40 % du tonnage des matières résiduelles générées sur le territoire sont des matériaux de construction. Il y en a quand même qui sont détournés de l’enfouissement, mais on pourrait en détourner davantage», conclut Karine Denis.