Des attentes élevées envers un directeur de la GRC accusé d’avoir révélé des secrets

OTTAWA — La preuve présentée au procès d’un ancien responsable civil du renseignement de la GRC accusé d’avoir enfreint la loi canadienne sur les secrets révèle qu’il était à la tête d’une unité censée travailler dans un environnement sous haute pression.

Une description de poste détaillée de Cameron Jay Ortis indique qu’il est devenu directeur du Groupe de la recherche opérationnelle de la Gendarmerie royale du Canada en 2013.

Elle indique qu’à la lumière des menaces imminentes à la sécurité nationale, l’unité doit «évoluer dans un environnement opérationnel sans faille» et générer des rendements qui conduisent à des «résultats significatifs».

Elle indique également que le directeur joue un rôle clé dans la fourniture de renseignements qui pourraient être gérés parallèlement à une enquête criminelle en cours relative à la sécurité nationale.

Début 2015, M. Ortis a pris un congé annuel, puis a suivi une formation en langue française.

Il a plaidé non coupable d’avoir violé la Loi sur la protection de l’information pour avoir supposément révélé des secrets à trois personnes en 2015 et tenté de le faire dans une quatrième instance, ainsi que d’abus de confiance et d’une infraction liée à l’informatique.