L’Ontario octroie les pouvoirs de «maires forts» à 26 autres municipalités

TORONTO — Les villes de Toronto et Ottawa ne seront plus les seules à avoir des pouvoirs de «maires forts» en Ontario, puisque le ministre des Affaires municipales et du Logement de la province va octroyer ces pouvoirs à 26 autres «grandes municipalités à croissance rapide».

Le ministre Steve Clark a soutenu vendredi en point de presse que ces nouveaux pouvoirs permettront aux villes concernées de mettre en œuvre les promesses faites par le gouvernement en ce qui a trait au logement, alors que l’Ontario vise à construire 1,5 million de logements en 10 ans.

Les maires des 26 villes en question, dont Mississauga, Waterloo et Barrie, deviendront donc des «maires forts» dès le 1er juillet.

Les pouvoirs de «maires forts» permettent aux élus de proposer des règlements relatifs au logement et de les adopter avec le soutien de seulement un tiers des conseillers municipaux.

Ils permettent aussi de passer outre l’approbation du conseil pour certains règlements, comme un règlement de zonage, qui entraveraient la création de nouveaux logements.

Les «maires forts» ont par ailleurs la responsabilité de préparer et de présenter le budget de leur ville, au lieu du conseil municipal, ainsi que d’embaucher et de congédier les chefs de service.

En point de presse, M. Clark n’a pas voulu dire si les 26 maires concernés par son annonce souhaitaient utiliser ces pouvoirs. Le maire d’Ottawa a souvent clamé qu’il n’en voulait pas et plusieurs candidats à la mairie de Toronto se sont engagés à ne pas les utiliser.