Le CIO n’invite pas formellement la Russie et le Bélarus aux JO de Paris 2024

LAUSANNE, Suisse — La Russie et le Bélarus n’obtiendront pas d’invitation formelle pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, contrairement aux quelque 200 pays qui en recevront une plus tard ce mois-ci, a indiqué le Comité international olympique jeudi. 

Ce geste est une tradition du CIO, un an avant la cérémonie d’ouverture des JO d’été ou d’hiver, afin de convier toutes les délégations nationales à participer au prestigieux événement mondial. 

En dépit de cette décision, certains athlètes russes et bélarusses pourraient compétitionner à Paris — même si leur pays est encore en guerre contre l’Ukraine. Les délégations nationales seront cependant exclues. 

Le CIO a mentionné jeudi que les 203 comités olympiques nationaux admissibles recevront leur invitation pour les JO de Paris le 26 juillet. 

«En vertu de la situation actuelle, les Comités olympiques nationaux de Russie et du Bélarus seront exclus, tout comme le Comité olympique du Guatemala, qui est présentement suspendu», a indiqué le CIO par voie de communiqué. 

Le président du Comité olympique du Bélarus (COB) est Viktor Lukashenko, le fils du président du pays, Alexander Lukashenko. Il a succédé à son père à la tête du COB. 

Le CIO avait recommandé l’an dernier aux fédérations sportives internationales de suspendre et d’écarter les athlètes, les dirigeants et villes hôtesses de Russie et du Bélarus, quelques jours après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine il y a 17 mois. 

Cette année, à l’approche des prochains JO, le CIO a encouragé les fédérations sportives internationales à admettre certains athlètes russes et bélarusses, sous bannière neutre, pour leurs épreuves de qualifications olympiques. 

Le CIO n’a jamais cessé de dire qu’il avait l’autorité absolue d’admettre ou d’écarter la Russie et le Bélarus de ses propres événements. 

«Le CIO prendra sa décision au moment approprié, à son entière discrétion, et sans être influencée par les résultats des épreuves de qualifications olympiques préalables», pouvait-on lire jeudi. 

Le Guatemala est présentement suspendu par le CIO en raison des liens politiques qui persistent entre le gouvernement du pays et la direction de son comité olympique national.