L’IIHF impose le port du protège-cou à tous les niveaux de compétition

La Fédération internationale de hockey sur glace a imposé le port du protège-cou à tous les niveaux de compétition, lundi.

L’IIHF a confirmé l’information et mentionné que sa décision avait été prise à la suite de la recommandation de son comité médical. 

L’organisation qui chapeaute le hockey sur la planète a précisé que la date d’entrée en vigueur de la directive dans les rangs majeurs sera déterminée par la capacité des fabricants à fournir cette pièce d’équipement. D’ici là, l’IIHF recommande aux joueurs d’utiliser le protège-cou dans toutes ses compétitions. 

L’utilisation du protège-cou est en hausse depuis le décès tragique d’Adam Johnson, un hockeyeur américain qui évoluait dans les rangs professionnels en Angleterre. Johnson a été atteint au cou par la lame d’un patin lors d’un match le 28 octobre dernier, et son décès a été constaté à l’hôpital. Il était âgé de 29 ans. 

La Ligue de hockey junior majeur du Québec, de même que l’OHL et la WHL, ont imposé le port du protège-cou à leurs joueurs à la suite du décès de Johnson. 

La LNH discute également de la possibilité d’offrir à ses joueurs une pièce d’équipement similaire.

Yanni Gourde, du Kraken de Seattle, est l’un des joueurs qui a choisi de porter un protège-cou.

Interrogé à ce sujet lundi midi au Centre Bell, Gourde a reconnu qu’il y a une période d’adaptation à traverser, d’autant plus qu’il n’avait pas joué avec un protège-cou depuis ses années au niveau junior.

«C’est sûr qu’au début, c’est différent. Ça fait 10 ans, peut-être, que je n’avais pas mis ça. Ç’a paru au début, c’est chaud. On a trouvé une façon de l’attacher aux épaulettes pour que ça respire mieux», a-t-il mentionné.

La décision de l’IIHF a été prise quelques semaines avant la tenue du Championnat du monde de hockey junior, qui se mettra en branle à compter du 26 décembre à Göteborg, en Suède.