Arts martiaux mixtes: la ceinture de champion et rien d’autre pour Adam Dyczka

COMBAT. Le combattant en arts martiaux mites (AMM), Adam Kung Fu Panda Dyczka montera dans l’octogone, le 8 décembre prochain, au Centre Bell. Le Granbyen de 26 ans sera l’une des têtes d’affiche du gala TKO41.

Présentant un dossier de six victoires par K.-O. en autant de combats, Dyczka se frottera à un autre Canadien, Bakary Sakho, qui en sera à un 2e duel en AMM.

À une dizaine de jours du gala, Kung Fu Panda s’active à mettre la dernière touche à sa préparation physique avec les membres de son équipe (Dick Waardenburg, Yan Pellerin et Richard Ho).  Pour le solide combattant (6’4ʺ, 265 livres), l’obtention de la ceinture de champion chez les poids lourds viendrait mettre un terme à une année 2017 chargée. Et avec raison. Le combattant en sera à une 5e visite dans l’octogone en 13 mois.

«Je reste concentré et je ne m’emballe pas trop avec ce que j’ai fait jusqu’à présent. J’ai mon cercle d’entraîneurs et honnêtement, je me sens prêt», a raconté le combattant.

Il rêve au UFC et aspire à suivre les traces d’un certain Georges Saint-Pierre, mais pour le moment, Dyczka continue d’ajouter des noms à son tableau d’adversaires. Se battre dans l’arène, c’est un emploi à temps plein pour le Granbyen. Loin de rouler sur l’or comme les grands noms des AMM, le principal intéressé a sollicité des commanditaires afin de le soutenir dans sa quête de ceintures et de titres. L’appel lancé notamment sur les médias sociaux a eu l’effet souhaité aux dires du sympathique personnage.

«Je n’ai plus de stress pour la fin de mon camp. J’ai du monde autour de moi qui veut mon bien. Et Mélanie Adam a fait tout un travail dans la recherche de commandites.»

Au Gala TKO41, la gloire a un prix. Mais les bourses remises aux vedettes de la carte du 8 décembre n’ont rien à voir avec les sommes faramineuses empochées par les grands acteurs de la UFC.

«Il a fallu que je négocie pour avoir 4000 $. C’est pas un prix exorbitant. Pour un camp de huit semaines, ça fait 500 $ par semaine.» «J’ai encore ma petite Honda Civic», ironise Adam Dyczka.

Débordant de confiance, Dyczka sait que l’appel de la «grosse ligue» viendra. «Un jour, ça sera mon tour. Le UFC a de l’intérêt et je sais que je peux l’atteindre. Ça s’approche.»

Dans l’équipe de Patrick Côté

Dans son ascension vers les plus sommets de son sport, Adam Dyczka pourra compter sur les conseils de l’ex-combattant Patrick Côté. Avec un partenaire, l’analyste en AMM à RDS a mis sur pied son agence de gérance et de promotion d’athlètes, Predator Management. La nouvelle organisation représentera, entre autres, les intérêts de Dyczka et des combattants granbyens, Yan Pellerin et Dimitri Waardenburg.

«Je suis vraiment content de travailler avec Pat Côté. Il connaît le sport, il a tout un bagage d’expériences et il a le numéro (de téléphone) du match maker du UFC. Ça aide à approcher des commanditaires», a avoué Adam Dyczka.

Quel a été le premier conseil du nouveau gérant? «Il m’a dit d’arrêter de chercher des commanditaires et de me concentrer sur mon combat du 8 décembre.» Et le Centre Bell? «Je ne veux pas voir ça trop grand. Je vais faire ce que j’ai à faire…aller me battre», a déclaré simplement le combattant.