Basket Rive-Sud: fille de coach

Des parents qui dirigent leur enfant dans le sport amateur, c’est courant et on le constate aux Jeux du Québec. François Gonthier et sa fille Magalie, bientôt en 2e secondaire, sont unis pour la même cause : la chasse au succès.

Des parents qui dirigent leur enfant dans le sport amateur, c’est courant et on le constate aux Jeux du Québec. François Gonthier et sa fille Magalie, bientôt en 2e secondaire, sont unis pour la même cause : la chasse au succès.

Ils ne voient que des avantages, surtout grâce à leur culture sportive et des ententes claires qu’ils ont prises.

«Mon père me traite comme les autres et c’est ce que je veux, sans quoi je serais mal à l’aise, affirme Magalie. Depuis que je suis petite, il m’a tout montré, je me sens privilégiée. On parle de basketball et parfois on analyse des vidéos ensemble. Il arrive qu’on me taquine avec ma situation, mais ce n’est jamais méchant. Une fois, mon père s’est servi de l’image d’une auto de course pour faire un discours de motivation. Les filles l’ont imité et m’ont taquinée avec ça. J’ai partagé cela avec lui dans l’auto et nous en avons ri.»

Cartes sur table

Pour François, être près de Magalie est un privilège. «Toutes les familles ont des activités communes, que ce soit le camping , la pêche ou autre. Chez nous, c’est le basket. Mon plus jeune joue aussi et ça nous permet de passer du temps en famille. Nous n’avons aucun problème avec notre statut dans l’équipe et cela, pour deux raisons. D’abord, je mets cartes sur table avec toutes les filles dès le début de la saison. Toutes les choses sont claires et les joueuses oublient totalement note statut. Aussi, Magalie a une culture sportive acquise depuis longtemps. Elle m’a vu entraîner bien avant de jouer elle-même. Elle a compris les principes d’une équipe depuis très longtemps et ça facilite les choses.»