Demi-marathon de Granby: l’organisation ne lésinera pas sur la sécurité des participants

COURSES. Le décès tragique d’un coureur au dernier Marathon de Montréal a relancé toute la question du soutien apporté aux participants d’un événement de course à pied. Bien qu’aucune organisation ne soit à l’abri d’un malheureux incident, la direction du Demi-marathon de Granby assure prendre toutes les précautions pour garantir un environnement sécuritaire.

Le dimanche 6 octobre prochain, 3500 coureurs et marcheurs prendront le départ du Demi-marathon de Granby (DMG) au parc Daniel-Johnson. Cette foule n’a rien de comparable à la marée humaine du Marathon de Montréal, mais nécessite un encadrement sécuritaire. Rappelons qu’un coureur de 24 ans a perdu la vie à 1 km de l’arrivée lors du demi-marathon présenté dans les rues de la métropole, le 22 septembre dernier.

«On a une bonne équipe de premiers répondants (certains se déplacent en véhicules motorisés) qui nous suit durant huit courses. Avec le temps, on prend de l’expérience avec eux et des défibrillateurs, on en a suffisamment tout le long du parcours», mentionne Jean Joly, coorganisateur du DMG 2019.

À ce groupe d’intervenants s’ajoutent des bénévoles (environ 350 personnes) et des membres du Service de police de Granby qui veillent au bon déroulement de la course, ajoute le porte-parole du DMG.

«Ça fait plusieurs années qu’on se fait des post-mortem et des plans d’action pour évaluer les risques et les éventualités sur nos parcours. Notre organisation est assez proactive de ce côté», confie M. Joly.

L’organisme Courses Thématiques, qui gère plusieurs événements au Québec, dont le DMG, ne rapporte aucun épisode malheureux depuis son arrivée dans le monde des courses. «On se croise les doigts pour ne pas que ça arrive. Mais c’est clair de notre côté qu’on ne prend aucune chance avec la sécurité des participants.»

@ST:Un premier marathon

@R:Reconnu pour ses parcours diversifiés (1 km, 2 km, 5 km, 10 km, 21,1 km), le DMG proposera un marathon de 42,2 km pour la toute première fois de son histoire. Un groupe de 400 coureurs sera d’ailleurs sur la ligne de départ pour cette épreuve reine. Un engouement qui ne surprend pas Jean Joly, de Courses Thématiques.

«Le monde connaissait déjà la qualité de la course en raison des parcours et du repas d’après-course. Le fait que la ville de Granby soit accueillante, ça aide aussi à promouvoir une course», avance M. Joly.

Pour son premier marathon à Granby, Courses Thématiques a misé sur les charmes de la région pour établir son trajet. Lors de leur trotte, les marathoniens vont se rendre, entre autres, au Parc national de la Yamaska. «Le Parc, c’est un endroit idéal. Le parcours est parfait pour une personne qui veut faire un marathon d’automne sans compter qu’on traverse deux lacs (lac Boivin et le réservoir Choinière) au cours de la course. C’est rare que l’on voie ça.»