Jocelyn Roy à la Coupe du monde de soccer en aréna

COUPE DU MONDE. Le Granbyen Jocelyn Roy s’est taillé une place sur l’équipe canadienne qui participera à la Coupe du monde de soccer en aréna. L’homme de 41 ans traversera la frontière américaine pour prendre part aux matchs de cette compétition regroupant douze équipes, et qui se déroulera, entre autres, à Détroit et à Chicago, du 21 au 29 mars.

Chapeauté par la World Minifootball Federation (WMF), le soccer en aréna présente quelques particularités qui le distinguent du soccer pratiqué dans les grands stades. Le jeu s’installe sur une surface complète de patinoire, avec des bandes, dans lesquelles les buts sont incrustés. La superficie totale représente environ le tiers d’un terrain conventionnel. Cinq joueurs de chaque côté, en plus des gardiens, s’affrontent pendant trois périodes.

«Le soccer en aréna amène une dose supplémentaire d’intensité et de vitesse, alors que le ballon circule plus rapidement. Il faut être en forme. Les bandes amènent une lecture différente du jeu», laisse entendre Jocelyn Roy, qui est directeur adjoint d’une école secondaire de Saint-Bruno. Il est également en charge de l’équipe sénior O-35 de Granby, réservée aux 35 ans et plus.    

Depuis qu’il a reçu l’appel, il y a quelques semaines à peine, il met les bouchées doubles à renforcer ses capacités cardiovasculaires. «Ça me laisse suffisamment de temps pour me mettre en game shape. C’est un coup à donner pour participer à une compétition internationale», fait-il valoir. 

Multidisciplinaire

À 41 ans, Jocelyn Roy sera l’aîné de son équipe, ses coéquipiers, parmi lesquels cinq autres Québécois, ayant entre 22 et 27 ans. Le vétéran figure sur la liste de l’équipe canadienne dans six sports dérivés du soccer depuis 1995, dont le soccer de plage, le futsal, le foot volley et le soccer tennis. La sélection canadienne pour chaque compétition se base sur un groupe d’athlètes qui gardent la forme et que l’on croit être en mesure d’aider le pays à récolter le plus de victoires possible.

Le coup d’envoi du tournoi se donnera contre les Serbes, une équipe ayant une imposante présence physique et une bonne technique. «On peut causer des surprises. Moi, je ne pars pas avec l’idée qu’on va encaisser trois défaites, loin de là. C’est réalisable de dire qu’on pourrait terminer deuxième de notre pool. Ça va se jouer sur le terrain, bien sûr. Il faudra créer une dynamique et une chimie très rapidement. Il y a de très bons joueurs sur l’équipe.»

À Détroit, puis à Flint

Roy se dirigera vers la capitale de l’automobile américaine le 23 mars, le jour du premier match. L’équipe se déplacera ensuite vers Flint au Michigan pour les deux parties suivantes, le 24 mars contre le Brésil et le 25 mars contre la Russie. Si le Canada poursuit son parcours jusqu’au Final Four, il disputera ses derniers matchs à Chicago.         

Les compétitions seront télédiffusées en direct sur la chaîne ESPN 3. Au Québec, c’est sur RDS, en différé, qu’il sera possible de surveiller les exploits de l’équipe canadienne.