Sébastien LeBlanc n’a jamais vraiment quitté le tennis

Sébastien LeBlanc, ancien joueur de tennis professionnel, est le porte-parole des Jeux du Québec pour Saint-Bruno, qui accueillera quatre disciplines sur son territoire.

Avec son partenaire Sébastien Lareau, le résident de Saint-Bruno a remporté le double en tennis junior à Roland-Garros et Wimbledon. C’est avec Greg Rusedski qu’il a gagné, toujours en double, l’US Open junior.

L’athlète a aussi à sa fiche une participation aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992.

En 1996, il devenait le 361e meilleur joueur au monde. En 1997, il battait Tim Henman, la 18e tête de série à la Coupe Rogers. Il a  été intronisé en 2013 au Temple de la renommée de la Coupe Rogers pour ses performances.

Un début aux Jeux du Québec

Pour Sébastien LeBlanc, tout a commencé par les Jeux du Québec.

«J’ai participé une fois, à 11 ou 12 ans, aux Jeux du Québec à Val-d’Or. C’est à ce moment que j’ai eu le déclic pour le tennis», explique-t-il.

Aujourd’hui porte-parole de l’événement pour la Ville de Saint-Bruno, il souhaite que ces Jeux rassemblent le plus de gens possible.

«Ce sont quelque 3000 athlètes qui vont être rassemblés pour ces Jeux. C’est plus de participants que pour les Jeux olympiques d’hiver! C’est une très grosse organisation et on a besoin de l’implication des citoyens», précise l’ancien tennisman devenu homme d’affaires.

Le modèle canadien

L’ancien joueur est toujours très impliqué dans son sport. En tant que président de la Fondation Les amis du tennis, il aide les établissements scolaires situés dans des quartiers défavorisés à initier leurs élèves au tennis.

«Nous leur fournissons des filets, des raquettes et des balles en mousse pour que les jeunes puissent pratiquer dans des gymnases», indique-t-il.

Il est aussi membre du Comité de planification stratégique de Tennis Canada et organisateur de la Coupe LeBlanc, qui réunit les meilleurs joueurs mondiaux de 12 ans et moins, à Saint-Hyacinthe. Ses fonctions lui permettent d’avoir déjà constaté un effet positif sur le tennis canadien depuis les performances de Vasek Pospisil, Milos Raonic et, bien sûr, Eugénie Bouchard.

«Nous ne sommes plus vus comme un pays du tiers monde dans le tennis. Pour l’organisation de la Coupe LeBlanc, il était difficile de faire venir les Français, les Espagnols ou encore les Portugais. Aujourd’hui, ce sont eux qui veulent venir», explique-t-il, en saluant le travail de Louis Borfiga, venu de la Fédération française de tennis, pour diriger le Centre national d’entraînement de Montréal.

«Louis Borfiga a mis son programme en place au sein de Tennis Canada il y a 7 ou 8 ans. Les résultats ont été rapides, mais ce n’est que le début», conclut-il.