Stevens Chouinard choisit le Vert et Or

FOOTBALL. Dans le monde du sport, des athlètes s’adaptent plus rapidement que d’autres. Parlez-en à Stevens Chouinard, qui a décidé de troquer, en cinquième secondaire, ses crampons de soccer pour ceux de football. L’ancien du Collège Mont-Sacré-Cœur cogne maintenant à la porte du circuit universitaire alors qu’il a choisi de joindre la famille du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke en 2020.

Alors qu’il était tout jeune et qu’il jouait encore au soccer, certains entraîneurs du Collège Mont-Sacré-Cœur de Granby lui proposaient d’essayer le football en raison de son athlétisme. Ce n’est qu’à la fin du secondaire que l’athlète natif de Cowansville a décidé de tenter le coup. Résultat: le déclic s’est fait immédiatement et il a délaissé la finesse pour le jeu de contact où il se sent à sa place.

«À ma dernière année, j’ai décidé d’essayer et finalement, c’est devenu mon sport préféré, confie Stevens Chouinard, qui a évolué avec les Volontaires du Cégep de Sherbrooke au cours des trois dernières saisons. Depuis ce temps, je joue juste à ça. J’ai aimé l’adrénaline que ça apporte.»

Bien qu’il lui reste encore une année d’éligibilité avec les Volontaires, le demi défensif souhaitait «tout de suite aller au niveau universitaire». Parce qu’il se sent maintenant chez lui, à Sherbrooke, Stevens Chouinard a voulu rejoindre le Vert et Or pour poursuivre sa carrière de footballeur dans un groupe qu’il qualifie de «grande famille».

«Maintenant que j’habite à Sherbrooke, je me sens comme un Sherbrookois, admet le principal intéressé. De représenter les couleurs de ma ville, c’était un honneur et je sentais que les coachs à Sherbrooke avaient beaucoup d’intérêt envers moi. Je me sentais à l’aise déjà et je me sentais voulu en tant que joueur de football, mais aussi, comme personne.»

Une transition rapide   

Quand il était avec le Collège Mont-Sacré-Cœur, Stevens Chouinard a pratiqué le football à 8 contre 8. À son arrivée avec les Volontaires, il a dû s’adapter au 12 contre 12. Le personnel d’entraîneurs de la formation sherbrookoise lui aura permis cependant de rapidement trouver son aise.

«J’ai commencé vraiment tard le football, rappelle Stevens Chouinard. En arrivant à Sherbrooke, il a fallu que je m’adapte, mais avec les coachs que j’avais (Jean-Philippe Gauthier, Vincent Renard), le transfert a été vraiment facile. Ils m’ont transmis la passion et c’est devenu vite ma plus grande passion. Je pense à ça, je regarde ça; c’est tout le temps là.»

Stevens Chouinard est un joueur rapide, technique et qui excelle en couverture. Selon lui, ses atouts lui ont notamment permis de s’adapter au niveau collégial.

«Je suis un gars qui apprend vite, reconnaît-il. On me dit quelque chose une fois et je vais l’appliquer. C’est pour ça que j’ai pu faire le transfert du huit contre huit au douze contre douze dès ma première année parce que j’avais de bons coachs qui me donnaient de bons trucs. J’ai appris rapidement.»

Prendre le rôle qu’on lui donne

Lorsqu’il enfilera l’uniforme vert et or, Stevens Chouinard se dit prêt à prendre tout rôle qu’on lui confiera. Son but est d’aider l’équipe à connaître du succès.

«Je vais prendre le rôle qu’on me donne et je vais rentrer dans ce rôle à 110 % et tout ce que je peux faire, je vais le faire pour l’équipe parce le but, c’est de gagner des parties», affirme le footballeur.

D’ici à ce qu’il s’aligne avec la formation de Mathieu Lecompte, Stevens Chouinard travaillera sa finition et son jeu au niveau du repérage du ballon dans les airs. «Quand je couvre un joueur, je vais être dans ses shorts, sur lui, mais parfois, je vais avoir de la misère à finir, note-t-il. Je vais devoir travailler là-dessus.»

L’ancien du Collège Mont-Sacré-Cœur est conscient que le niveau universitaire sera plus demandant et nécessitera une plus grande force mentale, mais il est prêt à vivre ce nouveau défi avec le Vert et Or, dont la philosophie le rejoint.

«Il me reste une session au Cégep, donc je vais rester ici pour la session d’hiver, relate Stevens Chouinard.  Ensuite, il va y avoir les camps de printemps. Je vais juste pouvoir commencer à pratiquer sérieusement cet été à cause de certains règlements du RSEQ. Cet été, au camp d’août, on va commencer pour vrai.»