Une 22e édition exceptionnelle selon les organisateurs
TENNIS. Les organisateurs du Challenger de Granby se réjouissent du déroulement de la 22e édition. Encore une fois cette année, le calibre de jeu a été relevé et les spectateurs au rendez-vous.
«On n’a pas encore réalisé tous les décomptes, mais c’est l’événement le mieux réussi à ce jour. Le site est complété et ce fut fantastique. Je crois que les amateurs ont grandement apprécié l’expérience», assure le patron du Challenger, Alain Faucher.
Le principal intéressé n’est pas peu fier de la performance des Canadiens et des Canadiennes au cours de la dernière semaine. Ce dernier parle d’un niveau de jeu relevé. «Autant nos joueurs d’expérience que nos jeunes vedettes. Sur la scène internationale, une quinzaine de pays étaient représentés. C’est un gros succès», affirme-t-il.
«Ça démontre que le niveau du tennis au Canada s’améliore grandement. Avant, on était le seul Challenger. Maintenant, il y a sept ou huit tournois du genre au pays. Le calibre a été amélioré et les jeunes performent bien», ajoute M. Faucher.
Aux dires du président-directeur général du Challenger de Granby, les ventes aux guichets ont été supérieures à 2016. «L’an dernier, on avait eu de la pluie. À l’œil, on a dépassé le nombre de spectateurs. C’est très bien. Maintenant, il faut regarder et décortiquer les chiffres», estime Alain Faucher.
L’amélioration des installations
Même si les installations du Challenger ont été améliorées ces dernières années, les organisateurs tentent toujours d’améliorer l’expérience client. La prochaine étape sera d’aménager des coins d’ombre pour les spectateurs. «Dans les sections nord et sud, il y a des toits. On regarde pour améliorer l’admission générale. On sait que certains amateurs veulent être au soleil du côté est. On pourrait voir apparaître une section où les gens seraient plus confortables avec des points d’ombres», explique Alain Faucher.
Match marathon
La Canadienne Katherine Sebov et la Japonaise Mayo Hibi ont disputé un véritable match marathon en quart-de-finale, vendredi soir. Il s’agissait de l’une des confrontations les plus longues de l’histoire du tournoi de Granby. «Un match de trois heures et 15 minutes, on ne voit pas ça souvent. Je ne serai pas étonné que ce soit le plus long. De mémoire, je n’ai rien de tel à Granby. Si ce n’est pas un record, on est tout près», conclut M. Faucher.